Extrait – complet Voyage intérieur, couleurs et lumière au bout du tunnel

Vous flottez dans un espace intérieur sans chercher quoi que ce soit, et peut-être vous vous laissez bercer, vous vous laissez flotter dans cet espace spirituel dans lequel vous êtes... pour ... comprendre depuis l'intérieur les choses en rapport avec l'histoire des humains, l'histoire des incarnations successives.

Depuis votre intérieur, vous vous laissez porter, vous vous laissez flotter, et quelque part, en vous laissant porter, en vous laissant flotter, vous prenez une forme de hauteur avec vous-même.

Et quand je dis hauteur, vous prenez de l'expansion tout autour de vous. En prenant de l'expansion tout autour de vous, c'est un peu comme une montgolfière qui s'élève et, au fur et à mesure, le paysage devient de plus en plus large, de plus en plus vaste, et vous prenez de l'altitude à votre façon, peu importe si vous n'avez pas de ressenti ou autre. En prenant de l'altitude, vous vous élevez.

Vous pouvez, avec votre regard intérieur, regarder vers le haut et vous laisser élever, vous laisser vous élever

•• Silence prolongé

Peut-être que vous pouvez, si vous le souhaitez, vous aider du souffle pour, à l'expiration — comme un soupir — encore plus libérer, glisser, tout en restant bien là dans votre corps. Mais vous vous élevez et vous vous élargissez, tout en restant bien présent dans votre corps. Ça peut être curieux, mais c'est pour être dans un état de conscience modifiée bien plus élargi, en quelque sorte bien plus éloigné de votre personnalité, pour avoir de nouvelles pensées sur tout ce processus d'incarnation, de vie sur terre, de valeurs

•• Silence prolongé

Vous prenez de l'altitude et, quelque part... vous restez depuis cette altitude : vous vous acclimatez peut-être à être en apesanteur, à flotter dans l'espace, peut-être de vous poser sur un nuage...

Mais, en tous les cas, vous ralentissez

••• Silence prolongé

ralentissez là où vous êtes, et vous vous posez

••• Silence prolongé

Vous vous posez pour vous laisser imprégner de l'espace dans lequel vous êtes, juste à ressentir « être là »...
Et quelque part vous vous asseyez pour regarder le monde, quelque part vous vous asseyez pour ressentir tout ça, toute cette dynamique : autant être d'un côté, de l'incarnation, autant être du côté spirituel.

Vous ressentez tout ça, détachée, observatrice, mais en même temps dans le courant de ce qui est, sans en être affectée.

Et vous observez... et vous observez tous ces mouvements, vous observez tous ces va-et-vient

•• Silence prolongé

Et de là où vous êtes, vous avez la possibilité de ressentir en quelque sorte la lente vitesse d'évolution des humains sur la planète...

••• Silence prolongé

Vous pouvez en même temps, si vous le souhaitez, percevoir ce que vous percevez dans la vie de tous les jours, mais ce qui compte c'est de ressentir, de façon globale, de façon spirituelle, comment l'évolution se fait, avec quelle lenteur.

Prenez le temps de vous poser et vous pouvez examiner ce que ça vous fait dans votre corps.

Et que vous avez l'usage de la parole pour pouvoir décrire ce que vous percevez, ce que vous ne percevez pas, ce que vous ressentez : comment ça se passe dans votre corps par rapport à cet état d'être et par rapport à cette situation — à regarder le mouvement du monde, le mouvement des incarnations, des retours dans l'invisible, des préparations d'incarnation, comment ça fonctionne

••• ••• Silence prolongé

comment ça se passe d'être là où vous êtes ? … même si vous n'avez pas de perception, pas de sensation, pas d'image. Simplement être là où vous êtes, à vous ressentir en tant qu'esprit ?

Pour l'instant j'ai vu un nuage, mais là maintenant tout est noir, sauf que mes paupières voient un peu de lumière... mais...

Ok, alors installez-vous dans ce noir, goûtez-le, laissez-vous vous imprégner par ce noir. Est-ce qu'il est dense ? Est-ce qu'il a une texture, une saveur ?

••• Silence prolongé

Comment il est, ce noir ? Qu’est-ce qu'il a, qu’est-ce qu'il vous amène ?

Il n'est pas dense parce que je vois comme une lune ou... une sphère auréolée de couleurs claires, mais la sphère est foncée.

Oui.

••• Silence prolongé

Vous pouvez... parce que vous avez la possibilité, la facilité, de vous laisser aspirer, de vous laisser emporter, emmener par ce que vous percevez pour vous en approcher. Il suffit simplement de le décider et de vous laisser porter, de vous laisser emmener.

••• ••• Silence prolongé

Peut-être que des sensations traversent votre corps d'une façon ou d'une autre, peut-être qu'il n'y a pas de sensation : ça n'a pas d'importance, c'est... simplement ce que vous êtes en train d'expérimenter. Vous vous laissez rapprocher de ce que vous percevez.

••• ••• Silence prolongé

Je me sens lourde, les pieds bien ancrés au sol, aspirée par le fauteuil.

Oui! justement, laissez faire ce qui est là.
Et, en quelque sorte, votre esprit en même temps s'installe de plus en plus dans votre corps, se pose. C'est peut-être même comme si vous étiez sur une balance avec une aiguille : plus votre corps se pose et plus l'aiguille bouge vers la droite.

Peut-être insignifiant au début, mais vous vous installez pleinement dans votre corps, vous vous installez pleinement, tout en devenant de plus en plus spirituelle, de plus en plus vous-même. Votre esprit se dépose dans votre corps encore plus et se met en expansion tout autour de vous. Vous êtes en tant que conscience, dans votre propre espace spirituel, de plus en plus vous-même, bien plus que votre personnalité, bien plus que ce que vous pensez de vous-même : vous êtes : vous en tant qu'esprit intemporel, immortel.

Laissez, en même temps, ce processus qui est... de vous permettre de rejoindre des espaces plus lumineux, plus vastes, plus élargis.
C'est ça qui se passe : tout en étant là, bien présente bien consciente, vous avez la conscience de votre corps, de la façon dont il occupe l'espace, de sa densité dans cet espace, des contacts de votre corps avec le sol, avec le fauteuil.

En même temps, cette présence spirituelle s'installe de plus en plus dans votre corps et tout autour de vous.
Goûtez à ça et permettez à ce que ça s'installe encore plus, plus dans votre corps. Peut-être qu'il y a des fourmillements, des sensations de vibration, de rayonnement, ou autre… ou rien. Mais en tous les cas, votre esprit se pose là, il s'installe de plus en plus, il est de plus en plus chez lui.

Et que... vous pouvez continuer à conserver cette présence, cette conscience, et que vous pouvez... continuer à décrire comment ça se passe dans votre corps, comment ça se passe dans votre esprit.

J'ai les épaules douloureuses, et l'espace devient plus rouge, bordeaux, taché de noir.

Alors peut-être que vous pouvez décider de laisser s'échapper les sensations au niveau de vos épaules.
Vous pouvez décider, en un instant, de provoquer une détente de toutes les fibres musculaires.
L'idée de ce voyage, c'est de vous libérer, de vous débarrasser, d'ouvrir les portes intérieures pour que tout un tas de choses dont vous n'avez plus besoin puissent se dissiper à l'extérieur, loin, loin.

Tout est rouge.

••• Silence prolongé

Vous pouvez continuer à avoir comme direction des espaces plus élevés, plus lumineux, mais, pour l'instant, la traversée est comme ça.
Rendez-vous en quelque sorte plus disponible : de plus en plus de décontraction, de plus en plus de détente, pour vous laisser monter progressivement... et ce que vous êtes en train de traverser, et qu’il est nécessaire de traverser pour vous en débarrasser, pour vous en libérer.

Plus vous vous sentez présente, détendue, relâchée, et plus cet espace... ... vous est accessible

••• ••• Silence prolongé

Comment c'est maintenant autour de vous ? Comment c'est maintenant en vous ?

••• ••• Silence prolongé

Comment ça se passe ?

C'est de plus en plus clair, mais c'est toujours dans le rouge... ... De temps en temps, il y a du blanc : quelque chose de blanc arrive, qui grandit

••• ••• Silence prolongé

ça vient, ça part.

Vous pouvez faire un état des lieux de comment c'est dans votre corps : peut-être qu'il y a des sensations, des endroits qui vous paraissent plus denses, bloqués, sensibles.

Les pieds sont bloqués au sol ?

Et j'ai toujours les omoplates un peu lourdes.

Alors portez votre attention sur les omoplates : peut-être qu'il y a une possibilité de pouvoir... dissiper cette lourdeur, l’alléger... ...
tout en ayant toujours comme direction, comme cap, ces espaces de plus en plus clairs, peut-être de plus en plus lumineux.

Vous prenez le temps de traverser... et justement, au passage, de profiter pour vous débarrasser de ce qui peut être freinant, dense, sensible… en quelque sorte de pouvoir n'offrir aucune résistance, tout en étant présente

••• ••• Silence prolongé

Comment c'est à l'extérieur ? Comment c'est à l'intérieur ?

L'intérieur va mieux... je vois comme un œil. Un œil qui me regarde

••• ••• Silence prolongé

Un œil sur fond bleu.

••• ••• ••• Silence prolongé

Permettez-vous d'être bien présente ici, et rendez-vous disponible pour, en quelque sorte, vous laisser approcher par cet œil.
Et, en même temps, tout doucement, vous laisser l'approcher, vous, de cet œil, tout naturellement, tout simplement.

Et si, dans ce mouvement, il y a des sensations corporelles qui peuvent être travaillées, libérées, assouplies, allégées, vous pouvez continuer ce double travail.

••• ••• ••• Silence prolongé

Il a l'air de me regarder d'un air coquin…

Pourquoi pas tenter de communiquer avec cet oeil ?

••• ••• ••• Silence prolongé

J'ai l'impression qu'il en a marre de me regarder { rires }. Il ne me répond pas.

Peut être que vous pouvez, au travers d'une communication, peut importe... demander... le pourquoi de sa présence, peut être qu'il y a un intérêt pour vous...

••• ••• Silence prolongé

Il ne me répond pas.

Comment vous vous sentez d'être dans cette situation ?

••• Silence prolongé

Je suis toujours plombée sur mon siège... J'ai la tête lourde.

Est-ce que, dans la situation dans laquelle vous êtes, il y aurait peut-être un intérêt à vous débarrasser de quelque chose que vous avez accumulé là, au travers de votre personnalité, dans la vie de tous les jours ?

Prenez le temps de réfléchir à ça. Est-ce que ce n'est pas un endroit qui peut permettre de vous débarrasser de quelque chose, ou de reconsidérer... peut-être cet espace que vous avez évoqué, ce côté difficile pour vous quand les autres ne pensent pas comme vous… peut-être d'autres aspects.
Prenez le temps de sentir si cet espace dans lequel vous êtes peut avoir un intérêt constructif.

••• Silence prolongé

J'ai l'impression que ça n'avance pas… Je n'arrive pas à… J'ai la tête qui se vide, mais...

Il n'y a peut-être simplement que ça à faire : juste être là, et laisser faire ce qu'il reste à faire, tout seul.

Oui!

••• ••• ••• Silence très prolongé

La lumière blanche au bout du tunnel

Oui!

••• Silence très prolongé

J'ai envie de dormir.

Alors vous allez prendre le temps de mémoriser cet espace, de mémoriser la lumière blanche au bout.
Prenez le temps de la laisser entrer en vous... de la mémoriser.

••• ••• ••• Silence très prolongé

Et de savoir que le travail, dans votre partie spirituelle, va se continuer tranquillement... ... Tranquillement, laissez faire tout ça : ces nettoyages intérieurs, ces allégements, ces libérations vont continuer à se faire à leur rythme, parce que vous avez ouvert des portes, parce que vous vous êtes retrouvée dans cet espace spirituel tout en étant là.

Le chemin intérieur va se continuer... Vous avez mémorisé, au fond de vous, cette lumière.
Et que vous pouvez tranquillement — parce que c'est le moment du retour — rassembler dans votre corps toutes les sensations, pour revenir ici et maintenant, ressentir davantage vos mains, vos bras, vos jambes, vos pieds, votre corps… de revenir ici et maintenant aux sensations du quotidien, augmentées de ce que vous avez traversé.

Et vous revenez tranquillement.

Gros plan sur un moment singulier

Environ 7 min après le début  Retour rapide dans la scène intriguante

P : Je vois la même barque que la fois précédente… elle semble vieille, en bois, une présence est là, au bout, silencieuse, avec une capuche. Je ne vois pas son visage. J'ai une drôle de sensation... △

•• Silence prolongé

T : Pourquoi pas ressentir en profondeur… et aviser librement de ce qui en ressort. Est-ce une invitation ?

• Silence bref

P : Oui, on dirait, je suis attendue. Je monte sur la barque. La présence se met en mouvement et commence à nous emmener... je vois juste devant, une terre, peut-être une île, je ne sais pas. Nous arrivons sur une sorte de ponton en bois. L'atmosphère est tranquille et il y a des couleurs dans le paysage. Comme si la présence me parlait sans dire un mot. “Vas-y, c'est par là, prends le chemin devant toi.”

T : Ça donne envie d'en savoir plus.

•• Silence prolongé

P : Je viens de traverser la zone boisée, très verte. Je suis arrivée dans une sorte de jardin, très vert aussi. Il y a du monde, des bruits, de la musique, on dirait une garden party… ✶

•• Silence prolongé

P : Je vois de plus en plus nettement, il y a des enfants… ✶

P : Je reconnais mon cousin ! … mais il est décédé quand il était jeune, ça fait bien longtemps ! ✶

P : Il me regarde ! C'est vraiment bizarre, les autres enfants me paraissent inaccessibles, comme s'ils ne me voyaient pas. ✶

P : J'ai une sensation très bizarre... comme si je n'étais pas sur le territoire des vivants... oui... il me voit, les autres enfants ne me voient pas. Lui est décédé et les autres, je ne sais pas, mais je les sens comme vivants. ✶

T : Laissez-vous entrer en vous, de façon solennelle. Votre cousin a peut-être quelque chose à vous transmettre.

P : J'ai l'impression qu'il veut me dire qu'il est bien là où il est... mais qu'il a la sensation que ça dure depuis longtemps dans ce jardin... j'ai comme l'impression de pouvoir communiquer avec lui sans chercher à parler, comme si je savais faire. ✶

T : Oui, l'esprit sait faire tout naturellement pour communiquer avec d'autres esprits dans ce genre d'endroit. Essayez de ressentir son état d'esprit. Vous avez juste à prendre ce que je vous propose.

P : Il y a de la tristesse en lui, une profonde tristesse. Il se sent seul même s'il y a d'autres enfants. Il me dit ne pas pouvoir communiquer avec eux. Et je suis là et il peut me percevoir... et moi aussi. ✶

T : Étiez-vous proche avec lui ?

P : Oh oui ! nous étions toujours ensemble chez notre grand-mère. J'ai beaucoup et longtemps souffert de son départ brusque. Je n'ai pas compris ce qui s'était passé. ✶

{ sanglots profonds et chauds }

T : Prenez le temps de vous retrouver.

{ Le reste de l'expérience a permis une libération ensevelie depuis plusieurs décennies, essentiellement de la tristesse – le moment pour apprendre à se dire au revoir (j'insiste souvent sur le fait que ça veut dire : à se revoir), puis le retour sur la barque et retour du voyage. }